CECI N’EST PAS UN SCOOP : VOS DERIVES AFINNENT VOS TRAJECTOIRES

 

Non je ne vais pas vous pondre un article sur la perte de l’humanité ou même sur l’étiolement de l’esprit surf en mode vieux con tel que je l’ai connu à mes débuts lorsque quelques bandes de jeunes se prêtaient à ce loisir underground, marginal et parfois mal vu hahaha ! Non, pour cela vous repasserez plus tard lire un de mes articles autrement plus dense et en pleine maturation depuis de nombreux mois à force d’observations et de constats: «De la performance sportive à la préservation de l’esprit Surf». De la bonne sociologie de comptoir si vous voulez mais avec quelques arguments à vous revendre!1980474_664580676938073_18308363_o

V2FAM1, un de mes modèles préférés, ici au bottom turn. De la vitesse, de l’accroche et de la relance en sortie de virage, voilà ce dont nous sommes en droit d’attendre de nos dérives !

Bref, je vais vous parler aujourd’hui d’un sujet technique qui me passionne depuis fort longtemps et qui mérite de s’y arrêter un peu de temps en temps au fil des avancées technologiques et techniques, de la mode aussi … J’ai nommé les dérives ou fins comme vous voudrez. Dès mes débuts, je me suis demandé ce que cela pouvait bien influer sur la réactivité d’une planche, sa maniabilité, son contrôle et sa vitesse. Tellement de facteurs la caractérise : sa profondeur (height), sa courbure (rake), sa surface (area), la largeur de sa base (base), les matériaux qui la composent (carbon, honeycomb, fiberglass,…) et leurs mises en œuvre, leurs poids, le foil (dérive flat ou incurvée),…

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Suite du move en V2FAM1. Et bien sûr comme vous n’êtes pas exigeants, vous voulez de la précision et du contrôle également ! Pour résumé, vous attendez que les dérives extrapolent les bonnes sensations que vous percevez de votre planche. Feel it !

Nombre de surfeurs pensent que pinailler sur les dérives c’est bon pour les pros et qu’eux ne seront pas capables de sentir la différence entre deux jeux d’ailerons. A tort, et d’autant plus aujourd’hui avec l’apparition par exemple des foils ou de nouvelles mises en œuvre des matériaux. Impossible de ne pas sentir la différence entre une Future Techflex et une Future Blackstix par exemple !

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Aujourd’hui, la gamme Future n’a jamais été aussi aboutie et les axes de développement choisis par la marque californienne me semblent très bons. Elle propose désormais une classification (ranking) pédagogique précise de toute sa gamme afin d’orienter au mieux votre choix en fonction de vos besoins. Tout est dit ci-dessous, in English please !

Trouve ton RIDE NUMBER avec l’équation suivante : FEEL=FLEX+RAKE+FOIL

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L’idéal serait de vous trouver 2 jeux qui vous conviennent dans deux registres différents en fonction des vagues et de vos planches, ou pour les moins exigeants un jeu le plus polyvalent possible. Allez je sais que pour certains d’entre vous je chipote, “une dérive c’est une dérive”. Essayez quand même vous verrez !

Plus d’infos sur http://www.futuresfins.com

Future fins maîtrise son outil de production et possède une cellule recherche et développement à la différence de nombre de fabricants dont le développement est davantage axé sur le marketing. En effet, des dizaines de labels de dérives amovibles ont fleuris ces dernières années à travers le monde pour votre plus grand bonheur. La diversité d’imprimés proposés sur le marché donne un certain look à votre planche en fonction de vos goûts plus ou moins hipster, trasher, pro surfeur, j’en passe et des meilleurs… Observez par exemple la marque Captain Fin qui propose une jolie collection arty. Un peu comme les plateaux de skate ou board de snow, il vous faudra mettre le prix pour le coût de cœur.

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Ils ont l’air bien cool tranquille chez Captain Fin !

Et à ne pas confondre avec les caractéristiques purement techniques des dérives comme expliqué plus haut dans mon petit laïus. La signature propose toujours à minima le développement du Template avec le pro rider, malgré le versement de royalties qui impacte là aussi le prix du jeu d’ailerons.

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Ça va vous coûter cher mais ça vaudra peut-être le coup le dernier feeling feedback de Jordy sur son dernier trip testing …!

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Y’a les pro modèles de boards, et puis de dérives aussi, à vous d’en juger, dès fois que vous seriez le clone d’Andrew Doheny, celle ci pourrait vous convenir !

Et blague à part, c’est vrai que de voir Laird en lévitation sur son Foil amène bien des questions sur cet « accessoire », que dire, ce déterminant commun variable à l’infini sur toute planche “moderne”. Hé oui, vous avez encore la possibilité si cela vous chante de surfer un alaïa ! Pour se faire, checkez les belles boards traditionnelles en bois de Pierre Le Berre sur http://www.tao-surf.com

ME RESTE-T-IL DES BRAS ?

IMG_1539Me reste-t-il des bras pour aller au combat ?! La journée de la veille à Toulhars a déjà laissé quelques traces…

Avec pas moins de 12h de surf en 2 jours et loin des records inutiles du Guinness Book, me reste-t-il des bras ?! Franchement non, je suis carbonisé par toutes ces vagues prises à la force des bras mais surtout par cette immense distance parcourue à la rame pour aller les chercher un nombre incalculable de fois. Désolé je ne suis pas à la page et je n’ai pas encore de GPS au poignet pour témoigner ici plus précisément !

« Encore une ? Ouais j’en reprendrai bien une… », « Celle-là est pas top, allez encore une… », « Bon faut peut-être que j’y aille mais c’est quand même pas mal… », « Bah je suis en vacances après tout et pas pressé… », « On aura peut-être du flat ou du surf moisi après et ce qui est pris n’est plus à prendre, profitons-en ! », « Des collègues se mettent à l’eau, je vais en prendre quelques-unes avec eux histoire de… », « Le vent se calme ça va peut-être se caler encore mieux ! », « Il fait nuit je ne vois plus rien, j’aurais peut-être dû sortir sur la précédente…! » Personnellement, j’ai toujours de bonnes raisons de rallonger une session.

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Line-up mouvant, plan d’eau agité et une grosse sanction pour le seul surfeur à l’eau ramené sans leash sur le sable devant mes yeux à mon arrivée, il va donc falloir ramer ! On se tiendra ensuite compagnie pendant deux heures à bavarder entre les sets. Bien engagé et pour son baptême sur le spot, il attrapa quelques vagues pour lesquelles il passera payer à la caisse deux autres bonne fois …!

La semaine passée nous a envoyé un enchaînement de bons créneaux, d’abord sur les spots de replis puis sur les spots de la côtière avec un point d’orgue vendredi. Ça bombardait bien toute la journée mais avec la cagoule, rien à faire, je pouvais rester toute la journée dans le bouillon. Il me manquait juste un moteur pour remplacer les bras au bout de quelques heures et de quelques jours ! C’est dingue de repenser qu’il y a 10 ans ou plus, on se les caillait vite après avoir passé parfois moins de deux heures dans l’eau et qu’aujourd’hui le matos soit tellement incroyable qu’on peut camper toute la journée en totale immersion ! Cela permet d’enchaîner des sessions marathon auxquelles seule la nuit peut donné fin, le top ! Mais malgré tout, avec le néoprène sur le dos, dans une eau fraîche, du jus et quelques séries de canards musclés à certains moments, la déperdition énergétique est bien différente d’une session bain de soleil light offshore dans une eau à 25°C. Les minutes et les heures passent et il faut améliorer son choix de vague progressivement pour ne pas griller toutes ses cartouches trop vite…

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Il va y avoir du sport pour remonter au pic, je transpire dans ma combi hooded !

C’était quand même physique à La Falaise pour ma dernière session de ces deux jours vraiment sympathiques. Après une mise à l’eau de la pointe, je me mettais des séries de canards les bras tout chauds et je me voyais faire du sur place voir une petite rame à reculons jusqu’à ce qu’un calme de courant me laisse passer ! Une fois derrière, un régal en solo avec de bons murs illuminés par le soleil et cette vue unique sur le Finistère dont on ne se lassera jamais.

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Offshore et un peu de soleil en plein hiver, qui plus est avec une bonne cagoule,  ça va être difficile de rentrer à la maison ! 152ème vague de la semaine, les bras m’en tombent … !

Surfeur toujours assoiffé, je suis désormais sans soif pour quelques jours, repu et à la limite du « dégoût », en plein contre choc dans l’attente de retrouver mes bras disparus pour le prochain swell. D’ailleurs, je vais peut-être faire une pause, au moins le temps d’une journée et je me remettrais peut-être une dose en suivant si Dame Nature le permet.

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Allez vl’a le taxi je sors … Hermann, dis à tes copines qu’on les attend de pied ferme ! (du nom de la dépression de la semaine dernière)

Merci à nos deux passionnés Juju de Foteau et Fab de Surf et Boogie pour les photos !

LOCH’AL SKY VIEW

Le vent tombe lors d’une fin d’après-midi hivernal dans la Californie bretonne. Le soleil brille de mille feux. Vu les bancs de sable peu attractifs du moment, les plages n’ont pas grand chose à me proposer avec cette petite houlette tombante. Je décide de ;e mettre à l’eau sur l’une de nos petites roches divertissantes, toujours content de ne pas faire de canards et de pouvoir enchaîner à coup sûr quelques vagues sur un spot sans trop de mauvaise surprise. Je suis étrangement seul même si on est en semaine, mais ce n’est pas pour me déplaire tant le dimanche on se retrouve parfois les uns sur les autres. Bien que ces derniers temps et comme chaque année à la même époque ce n’est pas vraiment vrai. Le froid, le vent et l’eau saumâtre en retiennent tout de même quelques uns au chaud qui perdent le rythme et changent de loisirs en attendant les beaux jours.

J’entame quelques rides et je suis rejoint une demi heure plus tard par Govan, le pote de mon ami Fred Jézéquel, pilote de drone, qui après un check rapide se décide à tester son nouvel engin en vol au-dessus de nos têtes tel un Ovni ! Ce fut une bonne surprise distrayante lors de cette petite session agréable. Pas facile pour lui de piloter à la fois le drone et de cadrer à la vidéo, mais il s’en est bien sorti avec seulement deux batteries de 12 minutes d’autonomie chacune. Ça ne lui laisse en effet pas beaucoup de temps pour attraper au vol les bons moments et pour moi-même pour flairer les meilleures vagues. Ce drone test m’a bien plu et ça donne bien envie de le voir revenir sur la session de l’année avec ses 5 batteries full chargées ! Mais comme les sessions parfaites en ce moment c’est un peu comme dans les rêves, il nous faudra peut-être attendre un petit peu ou longtemps ! En attendant, je vous laisse apprécier les vues aériennes de notre joli petit paradis !

Pour contacter Fred : http://www.westdrone.com

KRISTEN FIRST PART

IMG_1444Transmettre sa passion je crois que c’est viscéral. Je ne me suis jamais dit  que je voulais faire de mon fils un surfeur et il n’en sera peut-être pas un. Enfin, je l’ai peut-être pensé très fort parfois car quand on voit certains partager le Surf en famille ça donne quand même bien envie ! Et malgré ce souhait paradoxal de ne pas  trop l’influencer, je l’ai mis sur une planche dès que cela a été possible ! Progressivement bien sûr, dans des conditions d’été à marée basse quand j’étais disponible, c’est-à-dire pas souvent en pleine saison, et sinon sur son skate pour se défouler de temps en  temps après l’école. L’envie de transmettre ma passion à mes enfants prolonge dans ce partage mon plaisir pour les sensations de glisse. Kristen n’est d’ailleurs pas en reste pour ce qui est des sensations !

Être baigné dans un milieu depuis tout petit incite forcément les individus mais sans pour autant les contraindre d’autant que comme activité sous influence il y a pire, non ?! Et puis chez nous l’hiver est tellement long que cela laisse le temps pour s’ouvrir à d’autres activités et d’autres horizons ! Ici, avant 10 ans, on ne surfe pas toute l’année comme sous les tropiques. Pour l’hiver, on a le Skateboard comme excellent jeu de glisse et comme palliatif qui tombe sous le sens ! … lorsqu’il ne pleut pas… !

Bref, le temps passe tellement vite que nous garderons ce petit souvenir “father and son” ! C’est aussi ma première réalisation vidéo d’une piètre qualité certes mais il faut bien commencer un jour ! Petite dédicace à Émeric Kerlo de Altered Vision au passage pour toutes celles qu’il a pu me produire auparavant “just for the fun” !

LA SESSION A 15 BALLES !

10814049_10152905640619656_723474775_oHoule pas parfaite mais joli glassy du matin en petit comité ; On ne va quand même pas pleurer même à 50 cents la vague, on est mieux qu’au wavegarden !

Bien qu’ayant l’océan devant mes yeux presque toute la journée, je consulte les prévisions 5 à 6 fois par jour. C’est peut-être une maladie ?! Mais non c’est juste histoire d’anticiper sur les prochaines sessions, les prochains bons timings sachant que chez nous si on avait un automne basco-landais ça se saurait ! Alors je me donne du rêve toutes les trois heures avec les réactualisations des différents modèles météo en faisant des plans sur la comète et avec les potes bien souvent d’ailleurs …! Y’a pas de mal à se faire du bien mais on se fait quand même un peu de mal parfois tant le résultat n’est souvent pas à la hauteur de nos espérances…

10807477_10152905749244656_1891783885_oPour celle-là je signe tout de suite le contrat de la baby-sitter !

Et quand vous êtes coincé par l’engagement bénévole de votre femme dans un évènement en plein dimanche vous ragez mais il vous est tout de même possible de prévoir bien à l’avance…

Prèvs à sept jours : Tiens de la houle le week-end prochain… Prèvs à trois jours : Plus de trois mètres de houle, 14 secondes, vent nul faible NNW, marée haute 12h07, ça se précise. Bon je réserve : “Agathe 10h30-12h30 ça te va ?” “Oui pas de problème” “Ok nickel !” J’espère que je vais pas mettre 15 balles en l’air, bah au pire j’irai à l’eau ! Prèvs à 24 heures : Vent 10-15 noeuds NW, mince c’est peut-être mort cette affaire là… Trop tard pour décommander on verra bien.

10294999_921938634484843_3079594338013611381_oArrivé en milieu de matinée, je constate à ma plus grande joie que le vent est nul et qu’il n’y a qu’un copain au peak ???

Surprise surprise ! Je suis tout de même interloqué ? Tiens donc certains cuvent-ils leur vin ? D’autres n’avaient-ils pas la foi dans ces prévisions quelques peu hésitantes?  Ont-ils regardé la finale d’Haleiwa à 3h00 du mat ? Certes, ce n’est pas le jour de l’année mais quand on sait à quel point ça peut-être souvent embouteillé  pour pas mieux ! Alors là un dimanche ???

IMG_0930Bon bah on va pas s’en laisser compter, une pièce dans la machine et c’est parti ! Certains boivent des coups en terrasse moi je préfère me prendre des mousses à l’eau, enfin y’a aussi moyen de faire les deux, faut juste gérer le budget !

Deux heures et 15 balles plus tard, je n’ai vraiment pas eu de remords ! D’ailleurs mes kids se sont bien amusés eux aussi, et morale de l’histoire, si tant est qu’il y ait besoin d’en avoir une : Il n’y a pas de quoi se culpabiliser de faire garder ses petits pour prendre un peu de bon temps, au contraire !!! A refaire et merci Agathe pour ta disponibilité ! Spéciale dédicace à son frère Augustin Graignic actuellement en ballade australienne chez nos amis Vincent et Kate de SurfCoachingCamps ! Cette lecture devrait le faire un peu sourire, enfin je l’espère …!

Retrouvez mes sites favoris de prévision dans mes liens. Merci pour les clichés à Juju de “Foteau” http://foteau.tumblr.com/ et Crousti de “Surf et Boogie côte guidéloise” https://www.facebook.com/surfandboogie?fref=ts

BASK SURFING

IMG_1869Lumière matinale et automnale d’Euskadi, vue du balcon au réveil. Encore une belle journée en perspective avec de belles lignes sur l’horizon

Pour le surfeur breton, le pèlerinage annuel au Pays Basque où plus généralement dans le sud-ouest est incontournable et si possible à l’automne, période où la houle et le beau temps sont très souvent au rendez-vous. Je fais parti de ces habitués qui aiment faire le plein de bonnes sessions en combinaisons légères avant de braver pour de bon, dès Novembre, le froid de notre hiver breton. D’autres ambiances et d’autres sensations nous attendent pour le retour à la maison mais la rudesse anime aussi la passion !

Quand la houle est bien présente et que les beach-breaks d’Anglet saturent ou presque et que vous en avez marre de canarder toute la journée, les vagues de rochers de Guéthary et Saint-Jean-De-Luz restent une option incontournable. Lafitenia est une vague très plaisante où se retrouve donc une foule de surfeuses et surfeurs de tous niveaux. A la fois très facile d’accès, la vague demande tout de même un minimum de niveau en slalom et contrôle de board…  ! Et un appétit certain pour jouer des coudes et espérer prendre des vagues dans un univers où les priorités sont souvent oubliées… Du coup parfois plutôt que d’attendre une bombe pendant un demi heure en risquant de se faire droper dangereusement, l’option la plus rentable est de rester sous le peak à saisir les opportunités en fonction des “cabrioles” des uns et des autres. Il vous faudra parfois vous faire passer dessus au canard par des engins incontrôlés, flippant par moment ! On voit régulièrement des gars se la coller verbalement ou deux surfeurs s’emmêler boards et leashs… Triste spectacle et frustrant par moment. Mais quand vous avez le bon quart d’heure entre deux rushs, où tout vous sourit et que vous enquillez quelques vagues de série du fond jusque dans l’inside bien dans le rythme de la vague, ça vaut quand même le détour. La gauche du large moins accueillante, plus massive et distante, moins “pocket surfing” comme l’inside à marée basse attire beaucoup moins de monde.

IMG_1781Je ne suis ni photographe et encore moins spécialiste des line-ups et ça se voit ! Mais je “surkiffe” les line-ups et je suis donc déçu d’en ramener un aussi pauvre après ces visions de boulevards toute la semaine… Avec les kids avec nous, et s’en chercher d’excuses une folle envie de se mettre dans l’eau à chaque session pas facile de prendre une heure pour faire une bonne photo, si vous voyez ce que je veux dire ! Next time… Ça permet tout de même de planter le décor !

IMG_1546A Lafitenia en pleines vacances scolaires y’a du monde au portillon …

IMG_1710En mode famille on ne fait pas toujours ce que l’on veut alors on s’estime déjà heureux d’en prendre quelques unes même si c’est pas toujours au meilleur créneau !

IMG_1940A Lafit on met souvent deux trois ou quatre carves pour rejoindre l’inside

IMG_1909La section de l’inside est joueuse à marée basse

L’autre vague qui concentre le maximum de monde dans un maximum de place, c’est Cenitz avec ses trois pics qui décalent sans cesse. C’est aussi l’endroit où ma femme tire le mieux son épingle du jeu malgré les nombreux longboards bien campés au large. C’est un peu le spot où on vient se finir quand la mer est un peu haute ailleurs et qui, au petit bonheur la chance, peut vous offrir quelques murs sympas ! Les pics y sont vraiment mouvants et vous pouvez sortir par moment votre canne à pêche au large !

IMG_1626De la place sur la vague, pas de vent et de l’eau à bonne température, les conditions minimales pour Claire à Cenitz

Nous avons surfé également un joli Parlementia quelques fois. Au programme une masse d’eau puissante et relativement “plate” pour l’un des plus long take-off et bottom du pays de la planche épaisse ! A l’eau à moins d’être équipé local et vu les engins que l’on croise, vous serez loin d’avoir la plus grosse mais ne vous inquiétez pas vous en prendrez de bien belles et vous manœuvrerez davantage ! La vague permet d’enchaîner de bons carves variés et parfois de taper la lèvre par exemple dans l’inside à marée basse quand la houle est calée. Cette vague est un plaisir à part et procure d’autres sensations qui me rappellent celles du snowboard. Je n’y surferais pas tous les jours mais franchement ça fait vraiment du bien ! On n’a pas pris le temps de la photographier, c’est loin du bord, on manque un peu de zoom aussi et de temps de toute façon…

En face de “Parleu” comme disent certains collègues, les Alcyons sont bien gardés et le pic y est restreint ce qui donne moins envie aux visiteurs de s’y rendre.

Cette année point d’Anglet, de Grande Plage et autre beach breaks tant la houle est restée présente tout au long de notre surf trip et avec du soleil à profusion, on est près pour l’hiver, les batteries sont chargées !

IMG_1994Après un tel trip, Claire peut attendre le retour du soleil bien tranquille, enjoy !

LE BANC DE SABLE EST MORT, VIVE LE BANC DE SABLE !

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Même sorti de l’eau on en prend plein les mirettes, l’enchaînement de sections mécaniques ou les séries de 10 vagues calées ça vous scotch sur place

La magie de l’éphémère sédimentaire, le bonheur temporaire et passager que nous offre nos tas de sable a une saveur toute particulière.  Le courant, les vents, la houle et les marées jouent avec les sédiments pour notre plus grand bonheur. Bien sûr les reefs ont l’avantage de la constance dans les vagues qu’ils proposent mais bien plus que cette assurance de scorer quand les paramètres définis sont réunis, le banc de sable nous offre le plaisir d’une observation de l’environnement de tous les instants. On en profite d’autant plus que l’on sait qu’il disparaîtra prochainement. On voit à longueur d’années les monticules de sable se former et se déformer, s’étendre et s’aplatir, les baïnes se creuser ou s’ensabler et ainsi va la vie me direz vous. Oui mais quand vous êtes dans le timing, les premières sessions sont souvent pour vous et quelques autres, avant que le temps faisant pour la dernière session un maximum de monde viennent célébrer sa mort. Avec une certaine tristesse et en même temps des souvenirs parfois intarissables !

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Ca passe à l’arrache mais ça passe et on la joue à fond parce que l’on ne la reverra peut-être pas de sitôt !

Si les bancs peuvent se fixer toujours à peu près à la même place, leur configuration est unique à chaque période. On attend parfois plusieurs années avant de retrouver un mois ou une saison faste sur l’un d’entre eux. Et on garde de vieux souvenirs sans nostalgie aucune, de séquences incroyables et uniques que l’on a parfois jamais revues …

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Rassurons nous quand même, des comme ça on en reverra très vite au moins cet hiver  !

Pour ne citer que son exemple mondialement connu et même si ce n’était pas un fait de la Nature, on a vu à Mundaka en 2005 le banc improductif pendant quelques saisons, je ne sais plus exactement combien. Le retour de la gauche magique qui a toujours beaucoup fait parlé d’elle a dû en exciter plus d’un en Euskadi ! Et l’hiver dernier la belle a offert à ses visiteurs de folles sessions. Mais quand ce n’est pas la main de l’homme qui pose problème, c’est Dame Nature qui nous apprend la patience et l’observation. La Gravière mondialement connu elle aussi n’est pas non plus bonne tous les ans et d’ailleurs le WT n’y à pas poser ses valises ces jours derniers…

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L’orgie de vagues ne nous donne pas d’indigestion alors allons y gaiement avant que le break se mette en sommeil !

Notre home break de Guidel-Plages n’échappe pas à la règle sous l’influence des conditions météos, des marées et des voyages sédimentaires générés par la puissante rivière La Laïta. L’extension du port de Guidel-Plages peut-il engendrer des modifications sur la trajectoire et le flux des sédiments et modifier durablement en bien ou en mal l’état des bancs de sable ? Peut-être aps ce n’est pas non plus une grosse Marina mais patience, seul l’avenir nous le dira…

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Une dernière pour la route dans la meute pour célébrer la fin avant que le tas de sable aille se promener…

Merci aux cruisers photographers, Thibault Gustin, Juju Le Prévost et Seb Le Quéré !

TAZ, JEUNE PRODIGE

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Originaire des Canaries et âgé de seulement 19 ans, ayant shapé sa première board à 12 ans, Taz YASSIN est déjà un phénomène dans le microcosme du shape. Bon surfeur et ayant déjà côtoyé certains des plus grands noms du shape comme Pat Rawson, Johnny Cabianca, Mat Biolos, John Pizel et j’en passe, TAZ a la particularité de maîtriser particulièrement bien l’ordinateur, arme redoutable dans le shape contemporain. Cela lui permet d’avoir étudié de très près les moindres contours d’innombrables modèles largement éprouvés par les meilleurs surfeurs… Son slogan le traduit en substance: « Take the best that exists and make it better » Certains ont déjà misé sur lui, Pukas bien sûr mais la nouvelle marque tendance Vissla également à travers son programme

Et les outils à la main, pour l’avoir vu de mes yeux à l’atelier Pukas, je peux vous dire que le garçon assure ! Précision du geste, touché de planche, concentration, décontraction, je dirais même style et élégance, de l’artisanat de haute classe !

Après quelques années à s’être fait la main entre autre pour Pukas Kream, la sortie de son propre label Pukas TAZ pour 2015 fera très certainement un carton ! Ma première du nom fonctionne en tout cas à merveille !

Pour en savoir plus sur TAZ, cliquez ici : www.tazsurfboards.com

PENDANT QUE LES ENFANTS SONT A L’ECOLE… !

15108556616_c2ec4449f7_oAllez on souffle bien sur le rail et on relâche tout pour la rentrée des classes !

On était prévenu, à chaque naissance on en prend pour deux ans jours et nuit. Mais le temps passe tellement vite que c’est déjà la première rentrée des classes de notre petite dernière, autant dire une petite bouffée d’oxygène pour des parents sur sollicités !!! Et les prévisions l’annonçaient depuis quelques jours on allait pouvoir profiter d’un bon créneau de marée dans le jardin pour lâcher un peu la pression de la saison et du H24 childs de l’été pour Claire ! Une petite session en couple c’est quand même vraiment cool !

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Claire Billon en action ! Mais où sont les enfants ?!!! A l’école pardi ! Y’avait du monde au peak mais elle en a trouvé quelques très bonnes.

Certes il y avait bien plus de monde que lors des dernières sessions peu régulières (c’est le moins que l’on puisse dire) sur ce bon break mais l’ambiance conviviale, la longueur du créneau de marée et la fréquence de vagues sur cette matinée d’été indien ont permis une session réussie pour tout le monde.

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Petit tube propret bien après le sunrise avec l’égoïste sentiment de liberté de retour ; que c’est bon de temps en temps !  Le shape de la vague même pas bien grosse était parfait pendant deux bonnes heures. De très jolis petits barrels cristallins et vierges à voir du Channel aussi !

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Et que les enfants sont contents d’aller à l’école avec les copains et copines ! En somme, tout le monde est content et pas de quoi culpabiliser … !

Un grand merci à Juju Le prévost et Seb Le Quéré de la toute nouvelle FOTEAU connexion pour les clichés. Suivez leurs aventures ici : www.foteau.tumblr.com

 

J’AI TESTE POUR VOUS LE DOWNWIND !

DSC_0585Rapport taille/poids impeccable pour ces véritables bêtes de course, je parle des planches bien sûr !!!

Un petit week-end en famille et entre amis dans le Finistère nord du côté de Penfoul m’a permis de tester pour vous le SUP Downwind sur un très joli parcours de 8 kilomères dans un dédalles de cailloux et d’îlots allant du célèbre bodyboard spot d’Anaëlle, en passant par Cros et l’île du Beck jusqu’au fin fond de l’Aber Benoît. La côte est très belle et bien découpée. Histoire de se distraire 5 minutes sur le chemin et de refaire mon retard sur Simon et Greg, on a même croisé un joli petit phoque en plein mois d’Août !

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Un joli parcours découverte avec quelques difficultés tout de même pour contourner Annaëlle sur le deuxième bord vent side et travers à la houle !

J’ai disposé d’une 12’6’’ Hobie de compétition appartenant à Greg mais après quelques difficultés pour gérer le début du parcours, Simon me prêta sa planche, un prototype ayant appartenu au célèbre Big Wave rider/Supeur Jamie Mitchell. Je me suis senti beaucoup plus à l’aise sur cette planche notamment en raison de son volume plus important.

Les conditions n’étaient pas parfaites pour surfer un maximum, le vent n’étant pas encore assez fort (tout juste 20 nœuds) et un peu trop ouest pour former de gros clapots. Après une partie du parcours difficile avec un vent de travers pas très confortable, il y avait tout de même de quoi s’entraîner pour Greg et Simon et découvrir le Downwind avec quelques sensations de glisse pour moi surtout à l’arrivée de l’entrée de l’Aber Benoît. J’arrive désormais à imaginer l’aspect ludique de cette discipline lorsque l’on surfe sur plusieurs dizaines voire centaines de mètres sur une mer bien formée.

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Voilà en quoi peut se transformer un bon Downwind hawaïen : une bonne session de Surf !

Cette discipline est également un complément intéressant de préparation physique pour le Surf. On est en position demi-fléchie tout le temps (très bon pour les cuisses et donc les carves puissants !) et je peux vous dire que mes voutes plantaires étaient bien chaudes du début à la fin tant l’aspect proprioceptif dans l’effort est important surtout sur un plan d’eau déglingué ! Un effort de ce type d’une heure à une allure plus ou moins soutenue est intéressant d’un point de vue PPG (Préparation Physique Générale). Ça vaut le coup de se trouver un bon parcours idéal pour les jours bien ventés avec une houle courte un peu trop foireuse pour le Surf. J’ai déjà des idées sur ce qu’il y aurait moyen de faire près de chez moi, manque plus que la planche et deux trois potes motivés ! Car il faut pratiquer plutôt en équipe pour des raisons de sécurité, d’émulation, d’amusement et de logistique puisqu’il vous faut souvent un véhicule au départ et un à l’arrivée.

Pour vous reparler de mon petit parcours découverte, j’ai aimé le premier bord pour rejoindre le large face à l’horizon et avec une houle d’un mètre sous la planche avec devant nous grand ouvert un océan désertique. Cela m’a rappelé les sorties en voile habitable et l’appel du grand large ! J’ai grandement apprécié de me retrouver dans cette ambiance haute mer au calme entre potes à la recherche de bumps pour allier glisse et fort sentiment de liberté à une époque où les spots sont de plus en plus encombrés. Et j’ai pu entrevoir les qualités de glisse de ces grandes planches de course planes et versatiles sur quelques séquences et surtout en observant Greg qui exploita avec toute sa technique les quelques bumps surfables. Il me donna de bons conseils pour améliorer mon coup de pagaie et pour anticiper au mieux les déformations du plan d’eau. Pas trop besoin de regarder derrière mais plutôt devant : Quand le nose commence à entrer dans l’eau on accélère et ça part au Surf ! Ça m’a clairement donné envie de réessayer sur des périodes de vent fort et de vagues moisies ou tout simplement pour surfer de longues ondulations les jours calmes dans l’entrée de la rivière La Laïta. Y’a moyen de faire presque la même qu’à Penfoul sur le montant … !

Et puis sais-t-on jamais peut-être qu’un jour moi aussi je me ferais un Radlico par 50 nœuds de vent !

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Radlico, c’est le nom du parcours de Downwind préféré des nord-finistériens en hommage à la célèbre course Hawaiienne. L’air de rien, un bon champs de mines à surfer en rade de Brest. Dixit Greg, la mer fume avec le vent violent qui fait voler les moutons ! Et “mèf” que votre board ne s’envole pas en cas de chute ! Bien Rad en tout cas !

Merci Greg et Simon pour cette sortie. Pour en savoir plus sur le SUP ou suivre les aventure de Greg cliquez ici : http://gregclosier.blogspot.fr/