SWEET SPOT TAKE OFF / TECHNIC PART 2

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Départ tranquille très tôt et bien positionné sur la planche, le regard sur le bottom qui va suivre

Ça serait tellement simple de se lever en un point défini sur un tapis roulant ! Et bien dans certaines configurations de vagues c’est parfois possible ! Rien de tel qu’un take off au sweet spot, cet endroit de la vague qui vous propulse à lui tout seul pour peu que vous ayez eu un bon placement et un bon mouvement. Le sweet spot take off c’est l’entrée en vague du surfeur partisan du moindre effort, sans débauche d’énergie, la vague déroule sous votre corps qui se redresse sans la moindre force. C’est la recherche de l’efficience soit de l’efficacité à moindre coût énergétique. Certains aiment à ce propos le départ “en bouchon” où le rebond de l’arrière de la planche dans l’eau vers l’avant dans la vague ne demande qu’un ou deux coups de rame.

Pour revenir sur la technique du take-off vous savez sans doute qu’il existe une multitude de trajectoires possible dans l’entrée en vague, dans cette descente du premier « mur » de la vague. Et le take-off doit s’améliorer tout au long de la vie du surfeur. C’est ce qui conditionne toute la suite de la partition que vous allez jouer sur la vague. On le voit chez de très nombreux débutants (je termine tout juste la saison et on a passé l’été à gommer toute sorte de défaut dans le placement et le redressement ! ) mais aussi chez des surfeurs d’un niveau débrouillé voir même de perfectionnement intermédiaire. Un mauvais take-off est un handicap certain pour exploiter au mieux tout type de vagues. Le placement dans le curl de la vague au point de déferlement, une rame efficace, un bon positionnement du corps sur la planche puis des mains à plat sous les épaules pour un redressement instantané, rien n’est à négliger si l’on veut jouir au maximum de la vague qui s’offre à nous. Vos petites mimines vont en effet repousser la planche pour la faire « basculer » dans la pente. Il est donc impératif de ne pas tenir les rails au moment du take-off. Ensuite, la qualité et le placement des appuis après un redressement félin (les jambes basculent sous le ventre avec simultanément une rotation du bassin, le pied arrière se positionne sur le tableau arrière et le pied avant au milieu de la planche où se situait la poitrine en position allongée), regard en vision centrale (un coup d’?il sur le nose de votre planche pour ne pas planter et sur le bottom de la vague) et en vision périphérique (la section qui va suivre).

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Un bon late  “air drop” aux kaos les yeux rivés sur le nose pour ne pas planter et près à encaisser l’impact avec les cuisses pour ne pas se manger la dalle !

Ce n’est donc pas quelques jours après avoir appris les rudiments du take-off que vous allez pouvoir vous jeter dans un pipeline béant ! En effet, tous les thèmes techniques évoqués ci-dessus sont à améliorer année après année, ce qui vous permettra de faire des départs de plus en plus critiques sur des vagues de plus en plus techniques (creuses et rapides) et dangereuses (fond rocheux, récifs coraliens à fleur d’eau) mais aussi de générer dès l’entrée en vague (take-off+premiers appuis) davantage de vitesse dans des déferlentes lentes et molles.

Votre take-off vous allez « le fluidifiez, l’électrisez, le styliser » et le faire varier en fonction des possibilités offertes par la vague. Gommer les gestes parasites, développer votre rame autant par la coordination et le timing que par la force. Bon courage and have fun !

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Du late take off canarien à fleur d’oursins, ouf c’est passé !

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