LA PETITE BALLADE EN VELO !

Depuis mon voyage à Bali j’en avais rêvé ! C’est fait, j’ai enfin récupéré un pat racks surfboard pour aller surfer en vélo !!!

D’autant plus parfait que la piste cyclable de Guidel-Beach est enfin terminée et que nous ne sommes donc plus au milieu des voitures. j’aime bien le confort de conduite de mon deux roues avec les mains pleinement libres pour le pilotage, vraiment parfait pour la ballade du dimanche ou pour me rendre au boulot !

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Plus d’infos sur : http://www.viral-surf.com

CABIANCA FROM BRAZIL

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Ma petite DFK model livrée par Johnny himself ! L’occas de taper la discut !

Les shapers sont souvent des personnalités hors du commun. Tout du moins ceux que j’ai rencontrés.  Parfois marginaux, souvent obtus, toujours passionnés et désireux de mettre à profit les multiples feed back dont ils héritent. Ils cultivent l’échange mais savent s’arrêter sur leurs plus fermes convictions en matière de shape, comme les architectes ! Ils sont par nature à la recherche des meilleures recettes pour créer les plus « belles formes ». L’influence dans le shape vient souvent des plus charismatiques d’entre eux. De la même manière que l’évolution technique dans le surf ou dans le skate est souvent lié aux habiletés des plus grands champions ou des riders les plus visionnaires et inventifs.

Ainsi, la relation avec un shaper est toujours très enrichissante. Du temps où Gaël Blouët (Channel Islands) faisait ses premières armes chez lui dans le bush de la presqu’île de Crozon et que je fréquentais quasi quotidiennement les breaks du secteur,  j’ai énormément appris à ces côtés sur les planches. J’ai appris à me poser les bonnes questions sur ce qui pouvait être bon de surfer ou pas en balayant parfois certains préjugés, nés de l’ignorance, que j’avais acquis dans la presse surf généraliste ou avec mes potes. Cela m’a permis d’essayer avec succès certaines formes que je ne croyais pas bonnes pour moi. De ce point de vue-là, j’ai à travers cette relation fait progresser mon surf, c’est une certitude. Comprendre les axes mécaniques de la planche et son fonctionnement global pour mieux la faire marcher est essentiel, surtout si comme moi vous n’êtes pas né sur une planche et que vous n’avez donc pas pu développer toutes vos facultés instinctivement dès l’âge de 5 ans en commençant bie nplus tardivement.

Bref, pour en revenir à l’actu, le dernier shaper que j’ai eu le plaisir de rencontré est éminemment relax, humble et visiblement talentueux !  J’ai nommé Johnny Cabianca, âgé de 48 ans et originaire de Sao Paul, une des grandes places fortes du surf brésilien. D’après ses dires, il a pu y côtoyer un trop grand nombre d’artisans shapers en tout genre. Il m’expliqua en effet que là -bas pour arrondir les fins de mois ou tout simplement pour vivre dans un pays où le travail manque, beaucoup de gars se lancent dans le shape, le glass ou les réparations. Le marché du surf au Brésil est le plus gros du monde mais si l’offre de surf est énorme, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Difficile dans ce contexte de se faire un nom à l’international. L’exil était donc devenu pour lui une nécessité pour apprendre davantage. Après quelques destinations surf Il a donc fini par poser son sac au Pays Basque espagnol chez Olatu il y a déjà 10 ans. « Adopté » d’emblée par la Pukas family, il fût tout d’abord Ghost Shaper pour les plus grands noms mais ses derniers modèles mis au point avec la complicité du petit brésilien qu’on ne cite plus font désormais fureur : The Game, DaFreakKid, Mega. Autant de noms évocateurs pour des planches qui répondent chacune à un programme. The Game permet comme son nom l’indique de s’amuser sur le moindre playground pourri. DaFreakKid fait l’affaire pour toutes sortes de vague medium tandis que Mega permet de s’exprimer dans les vagues les plus creuses et les moins engageantes. Pour exemple, la méga perf de Medina à Fiji a été réalisée sur ce modèle. Et à Trestles, le dernier Lowers Pro fut remporté sur une DFK ... Même si la planche ne fait pas le surfeur inutile de vous dire que celles de Johnny turbinent comme il faut !

Pour la petite histoire et comme je sais que vous aimez toutsavoir, c’est le père de Medina qui connaissait vaguement Johnny à Sao Paulo qui le contacta il y a de ça deux trois ans pour « driver » son fils en Europe lorsque la précoce et brillante carrière de Gabriel allait l’amener à parcourir la planète surf. Une complicité est ainsi née entre la famille Medina et le shaper. Une certaine émulation aussi entre un jeune surfeur mis sur orbite à la conquête d’un futur titre mondial et un shaper expérimenté, bien déterminé à faire apprécié son savoir-faire dans les plus hautes sphères comme sur les plus modestes beach-breaks ? !2012 06 29 Johnny x Dan II
Quand Johnny vous parle de boards vous ouvrez grand vos oreilles !

MON NOUVEAU JOUET !

Je viens de me procurer l’ Hypto Krypto Model du label australien Haydenshapes. C'est une remise au goût du jour d'un rétro fish. On rame facile et la board est versatile !P1011253-copie-1.JPG

Cette planche est construite dans un pain de polystyrène et elle stratifiée en époxy avec du tissu quad axial. Une fibre de carbone est posée sur les rails. C'est la technologie future flex.

Pour résumé, cette board pèse une plume et elle est méga réactive.  On part facile avec le fish nose bien large et une fois debout avec un minimum de technique (prise de vitesse acquise), la board accélère à mach 2 et permet de passer de longues sections.

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Le round pin tail associé à un joli tail lift permet de garder un maximum de contrôle, de man?uvrabilité et de drive sur le rail. Elle permet ainsi de dégager un maximum de puissance dans les turns. Personnellement je n'ai pas su lui trouver le moindre inconvénient bien que son prix chez le détaillant vous refroidira peut-être?  En tout cas c'est une super alternative aux thrusters classiques « performance » et elle permet à priori de surfer de 1 à 8 pieds. Regarder les vidéos qui traînent sur le net du surfeur pro Craig « Ando » Anderson dans les barrels indonésiens pour la preuve en image. Personnellement, ça fait une semaine que je la surfe et vu le surf catastrophique de ces derniers jours je n'ai pas encore eu l'occasion de la tester sur des vagues consistantes mais la machine tourne à plein régime même dans de petites rougnes de printemps !

J'apprécie vraiment cette sensation de surfer speed, fun et facile sans perdre pour autant en radicalité ! Une board tout simplement rafraîchissante !

Pour plus d’infos :

http://www.haydenshapes.com

http://www.surfindustries.com

http://www.viralsurf.fr

THANKS TO XCEL WETSUITS FOR WARM SESSIONS !

Puisque l’hiver se profile à l’horizon et que le changement d’heure de samedi prochain en refroidit déjà plus d’un, j’en profite pour vous présenter les combinaisons XCEL ! Car si la marque originaire d’Hawaii et développé en Californie ne jouit pas du même tapage marketing que les majors du surf business, elle n’en est pas moins largement plébiscitée par nombre de surfeurs locaux des destinations les plus froides ainsi que par l’industrie du surf biz qui lui accorde depuis 3 ans un SIMA AWARD dans la catégorie BEST WETSUITS OF THE YEAR !!!
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Côté détail technique innovant, le Thermobamboo rebaptisé Thermo Carbon à base de bamboo recyclé est vraiment chaud et bonifie notamment les combinaisons d’été et de mi-saison. Intégrale 3/2, 2/2 short sleeves et shorty deviennent des monstres de chaleur pour les journées les plus fraîches et ventées. Mon shorty Infiniti X-Zip est tout simplement le plus chaud que je n’ai jamais porté tout  en gardant une très bonne souplesse et m’a permis de le sortir plus fréquemment qu’à l’accoutumée malgré un été pas terrible. Le galonnage intérieur fin empêche toute entrée d’eau et ne cause aucune gêne. La combinaison reste très souple et cela quelle que soit l’épaisseur. Bon faut quand même pas charrier, une 5/4 c’est pas non plus un slip de bain !

Sur la 4/3 Infiniti Drylock, s’ajoute à ces premiers éléments techniques le Airprène lisse sur le buste et le dos qui isole parfaitement. Le patronage de la combinaison est également parfait et la marque propose de toute façon un maximum de demi-taille. Les genoux en Duraflex sont béton et épouse les articulations avec souplesse. Les poignets en forme Drylock que l’on retrouve également sur les hauts de chaussons du modèle haut de gamme limite au maximum les entrées d’eau. Enfin, le néoprène Quick Dry Fiber vous promet un enchaînement de sessions sans démotivation et sans pleurer “Maman j’ai froid j’veux pas y’aller ! “. Bref de la bombe de combinaison que je suis vraiment heureux de porter l’été dans nos eaux fraîches de Bretagne et encore plus l’hiver où les jours de bons surfs glacials, le froid ne vous rebute plus !

Mon planning combi à la maison (les périodes sont évidemment approximatives) :

Janvier-Février :

– 5/4 Hooded Drylock, Booties Drylock 5mm, Gloves Drylock 3mm pour les journées glaciales eau 7 à 9° ; air -2 à 7°

– 5/4/3 Infiniti X-Zip2 ou 4/3 Drylock Booties Drylock 5mm, Gloves Infiniti 1.5mm pour les journées douces et pluvieuses eau 7 à 9° ; air 7 à 14°

Novembre-Décembre et Mars-Avril :

– 4/3 Drylock, Booties Drylock 3mm

Octobre et Mai :

– 3/2 Drylock

Juin et Septembre :

– 2/2 Infiniti short sleeves

Juillet-Août :

– Shorty Infiniti pour les belles journées d’été

– 2/2 Infiniti short sleeves pour les sessions régulières

– 3/2 Drylock pour bouger dans le 29 ! Par exemple, la Baie des Trépassés est le spot consistant le plus froids de Bretagne où il n’est pas rare de surfer dans de l’eau à 13° en été !

Pas besoin de passer l’hiver au coin du feu pour être au chaud !

Pluis d’infos sur : http://www.xcelwetsuits.com/surf/eu

THE SHOE WITH NO FOOTPRINT?

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Bonne initiative de la marque de shoes Kustom qui me soutient depuis 2004 (déjà !). Une série de shoes produite dans un souci de limiter au maximum l’empreinte carbone de la chaussure. De sa production (chanvre, semelles EVA, pas de rivets, tout cousu, teintures biodégradables, colle à l’eau, etc…) en passant par l’emballage (livrées sans cartons) qui réduit également le volume pour le transport et dans les stocks des shops jusqu’à l’achat. Une société spécialisée a chiffré l’empreinte carbonique à tous les niveaux du cycle de vie du produit (sourcing des matières, design, transport,..). Kustom a acheté l’équivalent en crédits carbone qui ont été investis dans l’installation d’éoliennes près de leur site de production.

Pour résumé : ” Le challenge était de faire une chaussure populaire à un prix abordable, tout en minimisant les impacts sur l’environnement.” déclare Simon Mahomo brand manager Kustom Europe. Bon marché, stylée, simple et efficace, la shoewithnofootprint a sans aucun doute de l’avenir devant elle !

Plus d’infos sur www.kustomfootwear.com/shoewithnofootprint/ ou lire l’article du mag gratuit surf FM n°4 “dans le vert” www.issuu.com/surf-fm/docs/journal-aout-version-online

UN PETIT COUP DE PUB !

Avis aux amateurs, le site totalement dans l’air du temps http://fr.myfab.com propose des décorations et autres mobiliers design en édition limitée à des prix relativement attractifs. On y trouve entre autres des photos de surf et de voile de mon ami artiste Kristen Pelou. Ses oeuvres sont imprimées en haute définition sur toile et montées sur châssis pour un poids total de 2,5kgs tout de même ! Le tryptique surf sur lequel je suis présent mesure 3X40cmX40cm.

http://fr.myfab.com/mygallery/artists/kristen-pelou.html

La vente est valable pour le moment jusqu’au 02 Août. Faites vos courses !

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DE BIEN JOLIS JOUETS !

P1010457.JPGLe quiver est au surfeur ce que le panel de voiles est au navigateur et au windsurfeur ou ce que sont les jeux de pneus pour le pilote de formule 1. Cet ensemble de planches permet ainsi de couvrir à peu près tous types de conditions de vagues et à partir d'un certain niveau cela devient essentiel. De la barque moderne ou porte rétro pour petites vagues funny au gun taillé pour le gros en passant par mes régulières de tous les jours autour de 6'0'' ou  6'1'', j'essaie d'avoir à peu près tout ce qu'il faut sous la main pour sortir à chaque session la planche adéquate même si la board idéale n'existe pas. Et puis quand on envoie une board à réparer mieux vaut être prévoyant car c'est toujours agréable d'en avoir une sous le coude pour se mettre à l'eau ?

J'ai donc profiter de l’arrivée du printemps pour rafraîchir mon quiver de quelques nouvelles petites  bombes en remplacement de celles qui ont déjà bien vécues !

Les cotes des boards que je vous présente ci-dessous sont restrictives puisqu'une planche c'est aussi plus ou moins de rocker, un ou des concaves profonds ou inexistants, du vee assez rarement, des rails plus ou moins boxy ou pinchy, un deck plus ou moins dome ou flat, un edge plus ou moins marqué, un outline ventru ou tendu, un wide point plus ou moins avancé et j'en passe…  Ca peut donc faire un nombre incalculable de variantes de planches pour les mêmes cotes générales (longueur, largeur, épaisseur) Avec l'expérience et le nombre de boards qui lui passe sous les pieds chaque surfeur arrive  à trouver ce qui lui convient le mieux en fonction de ses intentions : un surf plus ou moins « old school » ou « new school »,  branché carving et/ou aérien, ? Comme tout le monde je tâtonne toujours mais y'a quand même une certaine harmonie dans ma petite boards list ! Je devrais peut-être encore étoffer tout ça dans le genre quattro ou single mais c'est vrai que je reviens toujours à des templates de shortboards performants assez classiques.

Parcourez le net pour voir le genre de quivers que surfent des gars comme les free surfeurs Dave Rastovitch, Machado, Dorian ou le chargeur JOB, King Kelly, Wardo, Dane Reynolds? Les contrastes sont parfois saisissants même si de grandes tendances se dégagent.

Rétro 6'0'' 21' 2''1/2   big swallow  

5'8''  18'3/8''   2''1/4   fang tail

5'11'' 18'5/16'' 2'’1/4  swallow tail

6'0''   18'1/4'' 2”1/4    rounded squash tail

6'0''   18'1/4'' 2”3/16  round tail

6'1''   18'1/4'' 2”3/16  round pin tail

6'3''   18'1/4'' 2'’3/16  round pin tail

6'6''   18'1/4'' 2'’1/4    round pin tail.

7'2''   18'1/4'' 2'’1/4    pin tail

Si vous le pouvez, changez le plus régulièrement possible (votre) ou vos planches, ça change vos appuis et vous apporte de nouvelles sensations sous les pieds, rien de tel pour progresser. En effet, chaque board peut vous aider à développer un élément technique de votre surf. Et puis en vieillissant une board en PU ça perd toujours un peu de réactivité, ça peut également lasser… C’est assez marrant aussi de laisser une bonne board au placard quelques temps puis de la ressortir. On retrouve alors des sensations que l’on a déjà enregistré en mémoire et on se retrouve alors très rapidement en bonne maîtrise de l’engin.

Alors vendez, achetez, empruntez et essayez autant de boards que vous pouvez !!!

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THE RIGHT FIN ?

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Certains surfeurs se soucient peu du choix de leurs dérives, d’autres encensent les bienfaits de tel ou tel template, tel ou tel matériau… Josh KERR est fan des RAPTOR, FANNING a depuis bien longtemps son modèle chez SOAR tout comme Taj BURROW, bref chacun ses petits  réglages … Et pas facile pour le surfeur lambda de s’y retrouver dans la ribambelle de fins pro model amovibles proposés chez FUTURES et Fcs  …!

Concernant le côté amovible ou non de la dérive j’ai toujours trouvé dommage qu’en France, à grands coups de renforts marketing, les jeunes n’avaient d'yeux que pour FCS et étaient pour la plupart ignares en matière de dérives. Brad GERLACH avait d’ailleurs déploré cela dans un Surfer’s Journal indiquant en substance que mister SLATER avait laissé tomber la dérive au profit d’un bon chèque et qu’il n’avait pas contribué à faire évoluer les mentalités. Il aurait, du même coup, participé à la méconnaissance technique de milliers de “fashion victims”.  On voit encore aujourd’hui des wagons de surfeurs ignorer l’existence de marques comme RAPTOR, SOAR ou même FUTURES et j’en oublie bien d'autres. De leur côté, d'autres gars du top pro comme PARKO, AI, FANNING ou REYNOLDS apprécient tout particulièrement les dérives fixes quitte à ne pas prendre de chèque au passage et s’encombrer de bagages.
Personnellement, j’aime vraiment les dérives fixes que je demande parfois à Peter DANIELS de poser sur mes boards. C’est diablement efficace et léger et on ne se pose pas de questions. La plupart du temps, l’expertise du shaper fait qu’il vous met des fins en totale harmonie avec la planche.

Malgré tout, ce n'est pas négligeable de limiter le volume du matos dans le transport ou dans le rangement grâce aux dérives amovibles et surtout ça devient également un avantage de pouvoir changer de dérives suivant les vagues quand on a un minimum d'expérience.

Je trouve donc tout mon bonheur dans la gamme FUTURES Fins et je ne me prive pas de tester un maximum de modèles ! Même si comme tout le monde j'ai mes fins de prédilections? J’aime aussi chez FUTURES le côté 3 vis plutôt que 6 dans la mise en place et le solide plug monobloc. Et comme on arrête pas le progrès, pour ceux qui ne les auraient pas encore vues  les nouvelles embases ne sont plus pleines et donc bien allégées.

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J’attache donc beaucoup d’importance au choix de mes dérives et j’ai beaucoup de plaisir à éprouver des sensations différentes suivant le jeu utilisé. Cela fait progresser techniquement puisqu’en fonction de celles que vous choisissez vous avez des appuis différents, plus ou moins puissants et/ou dynamiques. Vous devez donc adapter votre balance d’appuis aux possibilités offertes par vos quilles. Elles transforment une planche et suivant le programme de la dite planche on peut donc en trouver des plus ou moins adaptées.

Quelle surface ? Quelle profondeur ? Quelle largeur d’embase et de tête ? Quel flex en embase et en tête ? Quelle forme générale ? Quel matériau ? Foil ou pas foil ? (http://www.futuresfins.com/knowledge.php) Autant de paramètres qui peuvent changer le comportement de votre planche et la qualité ou le style de votre surf … Finalement avec toutes les dérives que j’ai pu tester depuis des années, je pense voir aujourd'hui presque au premier coup d'?il si la dérive peut me convenir. 

Pour choisir, tenez bien évidemment compte de votre gabarit mais aussi de votre projet de surf. Cherchez vous une dérive qui accroche un max ou qui décroche facilement. Une dérive souple « momolle » qui pardonne les erreurs de trajectoires et facile à manier dans le clapot ou une quille raide et réactive avec un peu de flex en tête qui tranche dans le vif pour  des vagues parfaites par exemple?

Et quand on voit qu'il y a autant de possibilités qu'il existe de bonhommes, de dérives et de vagues ? les solutions sont infinies ! Vous pouvez vous reférer à ce guide FUTURES fins pour vous faire une idée un peu plus précise de ce que vous recherchez :  http://www.futuresfins.com/choose-fin.php

 

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Mon but dans cet article n'est pas de faire une liste exhaustive de tout ce qui existe en matière de dérives mais plutôt de vous soumettre des pistes de réflexions autour de cet élément qui est indissociable de votre board. Après si vous avez quelques interrogations, je pourrais tout de même tenter d'y répondre mais lisez plutôt ce très bon entretien réalisé par Surfline avec Rusty Preisendorfer. L'un des maîtres du shape résume parfaitement dans sa quasi globalité la problématique des dérives sur une planche.

 ( http://www.surfline.com/blog/entry.cfm?id=39665 )

Et comme dit Rusty, « don't be afraid to try something new. Take a few sets of fins to the beach and switch out during a session. You can get many different feels running different fins on one hull. There is no better basis than actual experience.?

 

Je profite de cet article pour faire une petite dédicace à Gaël (BLOUËT), aujourd'hui Ghost Shaper Channel Islands à Hossegor, avec qui j'ai presque tout appris en matière de shape en passant des heures à bavarder avec lui dans son atelier de Crozon pour mes commandes de boards et bien sûr refaire le monde comme on dit ! J'ai d'ailleurs été l'un des premiers riders bretons à lui faire confiance avec les frères Waeles puis quelques autres et ironie du sort, juste avant cette période je rachetais des Merrick d'occasion à Mombz et Pastu. Visiblement la marche n'était pas trop haute pour Gaël !